Culture d'habiter un territoire en migration

La planète est composée d'un ensemble de ressource qui caractérise l'établissement humain. En s'appuyant sur l'environnement écologique, sociétal, historique l'homme se définit et habite. Les grandes qualités du monde aux 7 merveilles sont actuellement vues et publiées en quelques secondes sur nos réseaux virtuels. Accessible à une grande partie de la population mondiale un imaginaire familier se constitue et contribue à habiter dans le global. Possiblement motivé, les populations étudiantes, nomades, camper, migrant décide de partir vers une destination qu'il leur est à la foi familière tout en étant rationnellement différente. "La naissance de l'écologie urbaine" écrit par les sociologues comme William Isaac Thomas, Ernest Burgess, Roderick MacKenzie ou bien Robert Park et Louis Wirth est un ouvrage qui participe à la culture du projet lorsque l'on s'intéresse à l'établissement des populations migrantes. Leurs approches aux études sociologiques révèlent des spatialités sensibles tel qu'écrit dans le passage page 240 " La solidarité du voisinage traditionnel englobait les réalités matérielles aussi bien que sociales. Le vieux bassin de natation, les collines et les arbres familiers, l'architecture et l'emplacement des bâtiments sont autant d'attaches sentimentales au voisinage. L'individu s'identifie si étroitement à tous ces objets, familiers depuis toujours, qu'ils tendent à constituer une partie du "moi élargie" Si dans les textes du Dr W.I Thomas il est question d'être attaché sentimentalement par la familiarisation à l'environnement du quartier, les dynamiques imaginaires d'aujourd'hui s'attachent davantage à l'échelle du globe, des territoires et leurs ressources naturelles. Ce projet a été motivé par les lectures sociologiques mais aussi par la pédagogie de l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble dont les architectes sont formés à interpréter les conditions sociétales de tout à chacun. Ils déterminent de possible forme d'habiter les territoires tout en respectant les cultures. Le logis n'est plus figé dans une localité, mais dans une pluralité. 

La cité Grenobloise terre d'accueil et d'accompagnement

Plusieurs possibilité s'offre aux villes pour comprendre et construire des réponses d'hébergement selon les besoins sociétaux de sa population du moment. Le CCAS Centre Communale d'Actions Sociales de Grenoble conduit une politique d'hébergement des familles n'ayant pas d'accès au logement de droit commun, dans un contexte local de plus en plus tendu, le CCAS dispose actuellement d'une diversité immobilière comprenant 125 places d'hébergement sur le site du Rondeau, 8 appartements et chargé de Maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale (MOUS) locale pour l'accueil de nouveaux arrivants au sein de logements communaux. La MOUS est un outil du Plan Départemental d'Action pour le Logement des Personnes Défavorisées PDALPD établie par le ministère de la Cohésion des territoires.

Culture constructive

Sous le nom de projet Terrabox, celui-ci s'inspire de technique industrielle pour la mise en oeuvre d'habitation modulaire sensible. Les techniques industrielles permettent l'optimisation des matériaux et des processus de fabrication, mais également de mise en oeuvre. Ainsi les avantages de l'industrialisation sont associés à la matière bio-sourcé. Le bois, la paille de lavande/de colza, la terre sont des ressources qui participe à la filière des écomatériaux innovants mis en oeuvre sur une Terrabox.

Au départ un module que l'on peut multiplier pour passé d'un 15m² à plusieurs m² construits en fonction des besoins du site d'accueil. Étant possiblement démontable (en une journée), celui-ci n'est pas considéré comme un bâtiment permanent et rentre dans la réglementation des habitats légers.