Living Maramures

Living Maramures esquisse aux politiques territoriales un champs des possibles sur leurs territoires. De la romance des lieux à leurs dynamismes économique qui les composent chaque élément est lu et constitue des ingrédients pour élever des  stratégies d'habiter. Ici, l’hypothèse considère l’évolution des modes constructifs des vingt-cinq dernières années au Maramures comme un amalgame de matériaux peu biodégradables. Le territoire en est marqué par des constructions édifiées selon une pensée d’économie d’échelle industrielle. Un territoire 101% biodégradable, propose un mode réversible de construire le territoire.

Données du projet

Territoire : Judet de Maramures
Superficie : 6 304 km²

Population : 540 099 hab

Lieu : Viseu  de SUS, Romanie

Opération d'édification local : Réhabilitation de l'usine de meuble en centre de formation sur les Agromatériaux. 

Maître d’ouvrage : Ministère de l'éducation et du dévelloppement économique
Equipe : Nuit뉘 architecture,  Peter Lengyel photos aériennes
Coût de l'opération : 24 500 000 €ht
Intervenants sur le projet : Rémi HAUTIER, Thomas BONNENFANT,  Ghita Bansar, Andrea Stephania Kadar

rencontre sociologique : Vasile Surd Géographe, Corina Bucea La Fabrique de pinceau, Menuisier du cimtière joyeux de Sapanta, Cordos Architecte, Mandrut, conducteur du Mocanita, Vasile Susca fabricant de masque traditionnel, Lonica Maris représentant de l'Association du Rotary, Ioana Agachi docteur en Architecture, Dancus, Marius Voinaghi Professeur d'histoire,
Avancement : Expértise / ESQ

 

Notice

Les forêts vierges encore présentes sont le lien du sublime oublié et l’articulation d’une urbanisation contemporaine. La nouvelle forme de gestion territoriale comme les réserves naturelles ont un statut qui soutient une attitude proche de la nature. C’est dans cette mesure qu’est pensée le future de cette région. Un territoire en expansion urbaine. Toutefois, l’urbanisation est pensée sur la notion d’urbanité biodégradable qui s’adosse sur les continuums écologique. Ces traversées sont une manière d’intervenir en accord avec le site et proposent une porosité de l’urbanisation linéaire contrainte par le relief. Les continuums écologiques s’organisent dans un plan libre influencé par la végétation existante et à venir. L’agriculture extensive du Maramures rentre dans la qualité du continuum, et fait partie d’une composition de l’espace entre exploitation des ressources naturelles et préservation d’une authenticité du lieu. Le projet, se spatialise à Vişeu en proposant un centre de formation sur les agromatériaux. Ainsi, les matériaux résulte d’un processus agricole. Il est possible d’utiliser les cultures locales comme de vraies usines biologiques. Futaies et champs sont misent en scène pour une économie de la matière. Les champs en érosion aujourd’hui, changeraient de statut pour devenir des champs producteurs de matière première. L’agriculture et les matériaux organiques sont un potentiel d’allier le territoire du Maramures à une nouvelle édification de la région. L’architecture de l’édifice prend sens dans une certaine forme de déconstruction ou déstructuration. Il se manifeste par la coupe d’un ancien bâtiment industriel. Le couper dans son épaisseur, comme si les usages du territoire venait prendre sens dans l’ouverture délicate de la structure béton. Une structure qui par l’acte de couper à la manière de Gordon Matha Clarck révèle sa composition. Elle offre ainsi une nouvelle structure spatiale, de nouvelles proportions volumétriques, lumineuses, circulatoires pour ouvrir l’espace au parcours dans ses trois dimensions.